Gastroentérite éosinophilique
Photo illustrative, ce chien n’est pas malade
Eosinophilic gastroenteritis, eosinophilic gastritis, eosinophilic enteritis, eosinophilic colitis.
aussi appelée Gastrite éosinophilique, entérite éosinophilique, colite éosinophilique.
• Maladie inflammatoire caractérisée par une infiltration des parois de l’estomac et/ou des intestins par des polynucléaires neutrophiles. • Cette maladie est idiopathique et doit être différentiée d’autres causes d’infiltration éosinophilique de la muqueuse digestive (intolérance/allergie alimentaire, parasitisme intestinal, larva migrans, syndrome hyperéosinophilique, infiltration paranéoplasique).
#SYSTÈME DIGESTIF
Races prédisposées
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- A-E
- F-J
- K-O
- P-T
- U-Z
Suspicion
Signes cliniques observés chez un chien de race prédisposée, en général avant 5 ans.
Fréquence
• Indéterminée.
• La gastroentérite éosinophilique constitue la 2ème maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI) la plus fréquemment retrouvée chez le chien, après la gastroentérite lymphoplasmocytaire.
Signes cliniques
• Diarrhée chronique.
• Vomissements intermittents.
• Dysorexie voire anorexie
• Hématémèse et/ou méléna et/ou hématochézie.
• Perte de poids.
• Œdèmes périphériques et ascite en cas d’entéropathie exsudative pour les formes graves.
• Perforation intestinale spontanée possible pour les formes très graves.
Méthodes de diagnostics
1. Épidémiologie et clinique.
2. Analyses biochimiques : hypoalbuminémie ou panhypoprotéinémie en cas d’entéropathie exsudative associée.
3. Échographie abdominale : épaississement non spécifique des parois gastrique et intestinale, avec conservation des différentes couches pariétales.
4. Histologie sur biopsies gastriques et intestinales = diagnostic de certitude : infiltration éosinophilique diffuse, parfois multifocale, de la lamina propria et, plus rarement, de la sous-muqueuse et de la musculeuse. Éventuelles ulcérations, érosions et hémorragies intestinales.
5. Diagnostic d’exclusion des autres causes d’infiltration éosinophilique.
Diagnostic différentiel
• Autres MICI (lymphoplasmocytaire, granulomateuse).
• Lymphangiectasie.
• Gastro-entérite d’origine infectieuse : parasitaire, bactérienne, fongique.
• Intolérance ou allergie alimentaire.
• Intussusception chronique, corps étranger.
• Diarrhée répondant aux antibiotiques
• Dysbiose intestinale.
• Insuffisance pancréatique exocrine.
• Néoplasie (notamment le lymphome gastro-intestinal).
Pronostics
Bon à réservé : une réponse favorable au traitement s’observe généralement mais les rechutes sont fréquentes.
Traitements
• Le traitement de première intention est anti-parasitaire et diététique. La mise en place d’un régime d’éviction avec passage à une alimentation hyperdigestible et hypoallergénique permet souvent d’obtenir une rémission des signes cliniques.
• Un traitement à base de glucocorticoïdes (prednisone, budésonide) à doses dégressives, ou plus rarement d’autres molécules immunosuppressives (azathioprine, chlorambucil), peut être mis en place chez les patients ne répondant pas totalement aux mesures diététiques.
Tableau génétique
Transmission |
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Prédisposition raciale. |
Mode de transmission |
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Le gène muté et sa mutation |
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Possibilité d'un test ADN |
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Non. |